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Projet de DNSEP mention Design espace

2017

Crédits photos: Léa Guintrand

 

 

 

Ilôt de travail-libre

Michele De Lucchi annonçait avec le Festival Office en 1990 (en référence à Il pianeta come festival d’Ettore Sottsass) une société où le travail existerait partout et nulle part à la fois, qui se rapprocherait d’une manière de travailler proche de l’occupation temporaire des espaces plutôt que de celle de la permanence et de l’habitude.

L’ilôt de travail-libre s’inscrit dans cette pensée en proposant un espace expérimental qui explore un rapport au travail plus flexible et horizontal où la notion de temps-libre n’est pas opposée à celle de travail.

Aujourd’hui cette opposition temps-libre / travail2 est floutée dans ces espaces mutualisés que sont les lieux de co-working, les tiers-lieux, ou encore, cette fois au sein de l’entreprise, les flex-office qui formulent une réponse à l’évolution des formes de travail, plus indépendantes (télé-travail, free lance, consultant) mais où finalement la place de l’individu s’efface, ce qui est dit est : tout type de place est travail.

Le dispositif étudie cette évolution des formes de travail, qui apparaissent comme instables car affranchie d’un lieu fixe, d’une organisation prédéfinie et parfois même d’une dimension financière. C’est cette instabilité qui est explorée ici dans un sens positif, pour faire de l’environnement de travail un espace variable, où l’individu n’est pas simple utilisateur, mais acteur de l’espace. Cette notion rejoint le principe de free-space visible dans le Fun Palace de Cedric Price (1961) qui laisse à l’individu une possibilité d’autonomie ou de réflexion sur le type d’espace et de temps accordé à un type d’activité.

Dans cet ilôt, l’espace de travail est donc traité comme un outil variable, organisé autour d’un système de 6 typologies de volumes qui permettent par combinaison de s’adapter aux temporalités de travail différentes. 

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